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A quand les indignés de l’art médical ?

mardi 5 décembre 2017, par Christian Portal

J’avais écrit cet article à la suite du succès du livre de Stéphane Hessel, Indignez-vous, sans jamais le publier or il me semble toujours d’actualité.

A ceux qui déplorent de voir la médecine réduite à des conclusions d’études statistiques, à des résultats de recherches en laboratoire, à des décisions épidémiologiques qui mettent tous les individus sur le même plan, gommant ainsi leurs individualités ?

A ceux qui souffrent de connaître moult moyens thérapeutiques et qui constatent que tant de symptômes sont traités invariablement par des formules chimiques qui gomment lesdits symptômes sans aller à la racine du mal.

A ceux qui ne supportent plus que, de plus en plus, les lois de la finance guident la prise en charge des malades plutôt que l’art médical.

A tous ceux qui sont victimes de ce système, effets indésirables des médicaments, morts prématurées, médiocrité des résultats thérapeutiques, scandales sanitaires à répétition, coercition vaccinale, pollution des eaux par les médicaments.

Pour tous ceux-là, il y a de quoi s’indigner quand on constate que si peu de place est laissée à la médecine préventive, à savoir à celle qui soigne les troubles énergétiques avant qu’ils ne deviennent organiques.

Pour cela, il faudrait enseigner à chacun la capacité d’être davantage présent à son organisme et à son psychisme pour distinguer les signaux avertisseurs. Or, l’enseignement de la connaissance de soi n’est prodigué nulle part. Dans les écoles, on préfère préparer les enfants à être efficaces plus tard dans une profession. Avec un médecin, on s’arrête au motif de la consultation. Pour la santé publique, on se limite à quelques mesures de prévention globale, avec des mots d’ordres faciles à transmettre mais dont la pratique est mal ou peu suivie ou très coûteuse aux états.

En réalité, chacun recèle au fond de lui un médecin, une intuition qui peut le guider dans ses choix de vie et par conséquent de santé. Notre société tournée vers l’extérieur ne prête pas assez attention à ce médecin individuel.

Un thérapeute devrait être celui qui conduit le patient vers une meilleure écoute de ce médecin intérieur et l’aide à percevoir la démarche curative qui lui correspond ici et maintenant.

Vos commentaires

  • Le 21 février 2018 à 19:21, par Marie-France de Meuron En réponse à : A quand les indignés de l’art médical ?

    Vos propos sont très judicieux et reflètent bien la réalité concrète actuelle.
    Vous parlez de médecine préventive quand il y a déjà des signes de déficience énergétique. Je préfère le terme de médecine précoce. En corrigeant les carence énergétiques, on évite ainsi de tomber dans une maladie organique, voire chronique.
    Cette médecine précoce n’est évidemment pas prise en compte par la médecine biologique, cellulaire et génétique !
    De plus, un autre avantage de la médecine précoce apparaît du fait que, quand le problème est récent, on peut remonter « en amont » de la genèse des symptômes et aider le patient à comprendre d’où provient sa chute énergétique. Sinon, il ne reste qu’à suivre les symptômes qui s’intensifient toujours plus « en aval ».

    Votre « appel à l’indignation » a tout-à-fait sa place mais qui a encore les forces de s’indigner ? Il y a un état de dépression larvée dans la population qui se satisfait passablement d’arriver à joindre les deux bouts et d’assumer chaque jour l’indispensable. Cet état de « manque de pression » ne donne pas la ferveur et le désir de transmuter la situation du moment.

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