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Mensonge ou vérité

lundi 2 décembre 2024, par Christian Portal

Régulièrement, les médias qualifient de fausses nouvelles ou de mensonges toute information discordante. Il n’y aurait que la Science qui puisse être porteuse d’une Vérité intangible.

Cette question obsède tout le monde car chacun voudrait que la vérité, notion vertueuse par nature, s’oppose au mensonge, vicieux par essence. Mais où peut-on trouver la source de la vérité ?

Pendant de nombreux siècles, ce sont les dieux qui ont fourni cette vérité et, notamment, depuis l’avènement des religions monothéistes, c’est bien Dieu, quelle que soit sa forme, qui a tenu ce rôle.
Le problème est que Dieu n’a jamais rien écrit. Il a fallu que les hommes écrivent une parole qu’ils tenaient de Dieu. C’est là la première ambiguïté ! On fait parler une entité pour lui faire dire ce qui arrange une classe dominante et lui permet d’asseoir davantage son pouvoir. C’est ainsi que dans l’esprit des peuples, la parole de Dieu est, par nature, incontestable car Dieu ne peut se tromper. Cela a permis de légitimer les meurtres, les guerres, les pogroms, etc. afin d’éradiquer les paroles mensongères, inspirées par le Diable.

Depuis que Dieu n’est plus totalement en odeur de sainteté, il a fallu trouver une vérité alternative. Ce mouvement s’est opéré progressivement quand des scientifiques, souvent au péril de leur vie, ont démonté les incohérences des messages religieux (création de la terre, mouvement des astres). D’ailleurs, sur cette question, le « et pourtant elle tourne » attribué à Galilée n’est-il pas le doute existentiel d’un esprit profondément chrétien, tiraillé entre, d’une part, sa foi et l’infaillibilité de Dieu et, d’autre part, ce qu’il a appris de ces observations ? Or la version la plus communément admise est l’expression de sa révolte contre ce qu’on lui a fait abjurer.

Progressivement, les connaissances scientifiques sont venues ébranler les certitudes religieuses jusqu’à les remplacer totalement. L’ennui est que ces certitudes scientifiques anciennes sont régulièrement démontées par des recherches plus modernes. Chacun imaginant détenir la vérité refuse tout ce qui pourrait la démentir. Ainsi, pour défendre ces vérités, leurs zélateurs ont inventé le concept de scepticisme qui, accolé à un sujet, climat ou vaccin, placent les sceptiques dans camps des antisciences et, si cela peut faire l’objet d’une idée concertée, dans celui des complotistes. L’intérêt de ces qualifications, c’est qu’elles exonèrent ceux qui les posent de justifier, d’argumenter ou de débattre. D’ailleurs, quand ce n’est pas l’idée majoritaire, les médias « mainstream » se chargent de stigmatiser systématiquement ceux qui doutent, quand ce n’est pas de les ridiculiser ou pire de les menacer. Par exemple, le groupe Radio France a officiellement annoncé qu’il refusait d’inviter, sur toutes ses antennes un climato-sceptique. On constate ce même phénomène à un niveau mondial, quand Facebook ou YouTube censurent systématiquement les post ou les vidéos qui contestent les voix officielles ou le narratif, comme on le dit actuellement. Ce narratif est évident quand on entend les même propos et les mêmes argumentaires, au mot près, par des politiques ou des journalistes, qui sont bien plus des répétiteurs que des informateurs. Surtout quand on apprend qu’ils ont pu être dictés par des cabinets de conseils compromis par des conflits d’intérêts.

On entend, maintenant souvent, de la part de scientifiques invités sur les plateaux, mettre La Science sur un piédestal comme un objet sacré détenant par essence la vérité. Or ce qui fait précisément la valeur de l’activité scientifique, c’est la controverse, le doute et la confrontation des idées. Ce sont souvent les mandarins qui censurent les travaux de leurs élèves les empêchant précisément de faire avancer les connaissances. On connait de nombreux scientifiques dont les travaux ont été dénigrés sur de simples oukases ou des campagnes de diffamation. Ce fût le cas de Solomidès ou Beljanski qui avaient trouvé des traitements contre le cancer ou de Benvéniste pour ses travaux sur la mémoire de l’eau.

Mes références en matière de santé depuis plus de trente ans m’ont habitué à douter, notamment, chaque fois qu’il y avait un concert parfaitement orchestré où il n’était toléré aucune fausse note. Les différentes alertes sanitaires ont toutes eu pour objet de susciter la peur et, dans la foulée, d’imposer une norme réglementaire, un médicament ou un vaccin. C’est ce qui a été tenté avec un médiocre succès lors de la grippe H1N1 et, encore avant avec le SRAS, et qui fût refait avec une formidable réussite avec la COVID19. C’est là qu’on a pu observer que, sous couvert de science, les mesures les plus ineptes se sont imposées à presque tout le monde occidental. Ceux qui doutaient n’étaient que des complotistes défendant un mensonge collectif. Pourtant, comme dans toute enquête policière, il est important de comprendre quels peuvent être les mobiles ou les intérêts de ces complotistes. Si on ne s’intéresse qu’à trois personnages ; Christian Péronne, Didier Raoult ou Luc Montagnier, on constate que leur gloire ou leur notoriété sont telles qu’ils ne peuvent que tout perdre à se marginaliser.

Revenons un instant sur ce terme « complotiste ». Il a été inventé par la CIA pour contrer toutes les hypothèses de complot à l’origine de l’assassinat du président Kennedy. Cette qualification permettait de discréditer toute personne ou toute publication mettant en doute la thèse officielle, même si celle-ci était invraisemblable. Ce procédé montre bien qu’il y avait quelque raison de se méfier. Ce scénario s’est répété pendant toute la crise sanitaire. Les mensonges institutionnels commencent à se dévoiler un peu partout dans le monde et pourtant, dans certains pays, notamment en France, on continue de soutenir le même discours. En Allemagne, au Japon, en Australie, des voix officielles commencent à parler des méfaits des vaccins COVID. Le gouvernement du Japon a même fait des excuses publiques et interdit la vaccination. Malgré cela, la population française continue d’adhérer au discours qu’on lui sert depuis 4 ans, continuant de croire (ce mot est important) le narratif qu’on lui a imposé. C’est typiquement un comportement religieux et même sectaire. Dans les sectes, on observe ce mécanisme de protection qui consiste à renforcer ses pratiques et ses croyances quand la foi des adeptes est menacée.

On retrouvera ces mêmes mécanismes sur la question du réchauffement climatique. J’entendais récemment, dans l’émission « La terre au carré », la scientifique invitée mettre en avant « La Science » comme seul argument de vérité énoncée. Quand une seule voix défend une idée, on est rarement contredit. Pourtant de nombreux scientifiques, qu’on refuse d’écouter, contestent les thèses climatiques martelées par le GIEC. Cet organisme, basé à Genève, comme de nombreux autres qui sont chargés de gouverner le monde sur le plan sanitaire ou économique, est une émanation des États membres de l’ONU et est financé par ces États. Une question émerge brutalement. Comment ces États acceptent-ils de financer un organisme qui prône des mesures que ceux-ci n’appliquent jamais. Contrairement à ce que dit le GIEC ou ceux qui en sont les porte-parole, les scientifiques mondiaux ne sont pas unanimes sur les conclusions admises et répétées comme un mantra. Une partie de ce discours pourrait être acceptée si on ne savait depuis les années 50 que les Russes ont étudié l’ingénierie bioclimatique, avec des visées militaires, afin de déstabiliser un pays et son économie. Le problème est que si la méthode est efficace il est assez improbable qu’on puisse en maîtriser les effets. On pourrait aussi avoir confiance si des acteurs majeurs, avec des capacités financières colossales, comme Bill Gates, Jeff Bessos ou Klaus Schwab n’avait dit et écrit leur volonté d’agir sur le climat de la Terre par la pulvérisation de nuages de particules afin de limiter les effets du soleil. Comment être certain que ce voile nuageux s’il diminue bien le rayonnement solaire n’augmente pas le réchauffement par effet de serre ? D’ailleurs, malgré ces écrits qu’il est facile de vérifier, la piste des « chemtrails » est toujours réfutée alors qu’il est facile d’observer ces traînées d’avions qui n’ont rien de commun dans leur forme ou leur évolution avec ce qu’on a connu auparavant.

Dans les religions, les chefs « spirituels » ne peuvent pas ignorer les mensonges qui sont véhiculés depuis plusieurs siècles. En matière de science, il est forcément un certain nombre de personnes qui savent l’ampleur des fabrications et mystifications scientifiques. Dans toutes les grandes idéologies, on retrouve les mêmes phénomènes. Un petit cercle d’organisateurs, des êtres corrompus dans un deuxième cercle et une multitude de croyants qui se surveillent et se dénoncent les uns les autres. L’intérêt d’un tel édifice, c’est un système qui se défend de lui-même sans avoir besoin d’argumenter ou de se justifier. Le nombre plaide pour valider la théorie. C’est ainsi que des commentateurs, des animateurs radio ou télé, des artistes, sans aucune compétence, contribuent à la diffusion du message.

On peut ainsi considérer que la « vérité » serait consubstantielle du pouvoir puisqu’elle porte les décisions politiques et économiques. On a pu le constater avec les obligations sanitaires qui ont été un cortège d’inepties. Le confinement pour lesquels de nombreux médecins, notamment les anciens, ont montré que c’était la pire des méthodes. On sait depuis très longtemps, qu’en cas d’épidémie, c’est la méthode de l’isolement des malades qu’il faut appliquer. En France tous les vieux hôpitaux étaient construits sur le même modèle : des petits pavillons sur un ou deux niveaux séparés par de très larges allées. Le directeur de l’OMS a d’ailleurs avoué en 1993 que c’était cette méthode prophylactique et non la vaccination qui était à l’origine de l’éradication de la variole en Inde, un pays où la population était vaccinée à 95% On a imposé le port de masques qui sont sans effets sur la protection face aux virus. En effet, la taille des trous est telle qu’ils laissent passer tous les virus et même une bactérie comme le bacille de Koch. Depuis 2020, tous les articles sur internet démentent cette information devenue inacceptable pour justifier cette mesure. C’est donc clairement une désinformation habillée d’un déguisement pseudo scientifique. Le pass sanitaire que chacun signait pour lui-même relevait de la même infantilisation du peuple grâce à un simulacre de responsabilisation. Enfin, l’obligation vaccinale constitue un délit majeur en imposant l’injection de produits encore en phase d’évaluation. Cette mesure contrevenait à plusieurs textes nationaux ou internationaux signés par la France. La déclaration des Droits de l’homme, la Convention d’Oviedo, les conclusions du tribunal de Nuremberg et la loi « Droits des malades » dite loi Kouchner du 30 mars 2004 qui impose le consentement éclairé du malade.

Le fait de dire cela, notamment publiquement, met les auteurs dans la position des menteurs. Pourtant, les arguments sont là et peuvent être discutés, ce qui n’a jamais été possible. Les médias s’en sont donnés à cœur joie en développant des services de Fact-Checkers. Il n’y a d’autre science que la science officielle rejetant toute autre forme d’étude aux oubliettes de l’histoire.

Pour comprendre comment le mensonge collectif des masses peut s’exercer et se perpétuer, il faut peut-être s’orienter vers la notion de refuge psychologique. Je viens de lire un livre remarquable qui explore ce domaine sur fond d’une intrigue policière : Les refuges de Jérôme Loubry. Il y montre que le mensonge s’exerce sous la forme d’un refuge dans toutes les situations d’inconfort social ou psychique. Dans les cas plus sérieux de traumatisme important, cela peut aller jusqu’à un enfermement définitif dans un espace mental protégé. Le sujet se construit un narratif qui devient sa vérité et dont rien, même les événements les plus probants ne le fera dévier. On observe actuellement, dans les pays qui ont pratiqué la vaccination COVID en masse, une augmentation spectaculaire de certaines pathologies comme des AVC, péricardites, myocardites et zonas même et surtout sur des sujets jeunes. On se retrouve également en présence de cancers foudroyants (cancers turbo) particulièrement chez des personnes jeunes. C’est à la fois visible dans notre environnement proche mais, bien sûr également dans les statistiques, même si la France refuse obstinément de publier le nombre de décès toutes causes confondues selon le statut vaccinal.

Ces mêmes cas de vérités obligatoires se retrouvent en géopolitique sur les confit en Ukraine et au Moyen-Orient. Notons que sur cette zone, les mensonges d’État se sont succédés depuis presque trente ans et même beaucoup plus si considère le seul conflit israélo-palestinien.

Ce que j’ai tenté d’exprimer dans ces lignes reproduit le début de mon propos, à savoir la parole de Dieu, de la Science sont l’expression de la vérité et toute autre propos ne peut être que de nature diabolique. C’est d’ailleurs ce qui explique le langage guerrier de la médecine conventionnelle comme également de l’agriculture conventionnelle ; il faut détruire ce qui dérange.

La Science, comme objet unique, présente un caractère religieux. Si la religion a pour spécificité de relier les hommes, elle a surtout, malheureusement, pour effet d’exclure tout ce qui est différent et le rejeter comme un corps malsain. Elle a aussi, à l’inverse, cherché à assimiler les cultures différentes, ce qui est une autre façon de les détruire. Cette Science, qu’on nous présente comme unique, est incapable de syncrétisme et de présenter un regard bienveillant aux autres cultures et leurs modèles de connaissance du monde. Le meilleur exemple d’assimilation méprisante se trouve dans la médecine intégrative qui ne voit les autres médecines que comme des accessoires de leur pratique et qui doit se soumettre aux standards de la médecine conventionnelle.

Ce que l’on doit peut-être comprendre, c’est que la Vérité n’est pas univoque. Elle est souvent une question de point de vue, au sens littéral du terme. En effet, selon d’où on regarde un évènement, aucun observateur ne décrira la même chose. Il en est de même selon les outils qui servent à l’observation ou les concepts théoriques qui la sous-tendent. Par exemple, nos yeux et notre cerveau composent une image qui nous permet de comprendre notre environnement mais si nous disposions d’un sonar, ce sont des rayonnements très différents qui composeraient cette image. Nous verrions bien la même chose qui, pourtant, aurait une singularité spécifique.

Donc, avant de jeter l’anathème sur les septiques de la vaccination, du climat ou de l’économie de marché, il est sans doute souhaitable de laisser passer du temps et de laisser à des recherches sincères et affranchies des idéologies ou des conflits d’intérêts de s’exprimer. Il serait temps d’adopter une véritable démarche philosophique qui pose les prémisses de la pensée qui doit être le préalable à toute prise de position. Sachant de quoi on parle, avec des argumentaires solides, sans références à des institutions dont on répète les slogans, nous pourrions débattre enfin sereinement.

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