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Dossier Beljanski
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Bonnes feuilles : la santé confisquéeEn 1989, las de voir ses efforts pour convaincre les pouvoirs publics, les autorités médicales, les institutions scientifiques, de l’intérêt des produits qu’ils avaient mis au point, Mirko et Monique Beljanski publiaient un brûlot : « La santé confisquée ». La parution de ce livre allait, curieusement - mais faut-il vraiment s’en étonner ? - coïncider avec les premières poursuites que le ministère de la santé de l’époque allait diligenter à leur encontre. Ce livre connaît aujourd’hui une nouvelle édition augmentée, chez un éditeur américain. En voici quelques extraits. Il y a des pratiques tout à fait déraisonnables. En particulier, l’abus d’hormones ou de dérivés hormonaux. On donne des hormones comme contraceptifs, contre les « bouffées de chaleur », contre le cancer, contre la décalcification, etc. Je ne sais si, par exemple, elles sont réellement très efficaces contre la déminéralisation osseuse, mais ce dont je suis certain, c’est que certaines hormones possèdent un potentiel cancérogène. Il n’empêche qu’elles sont données à tout bout de champ ! Les spécialistes ont souvent une vision focalisée (effet de loupe) sur l’organe de leur spécialité : tel malade qui a de l’arthrose se verra donner inconsidérément des hormones. Son médecin ne se préoccupe pas de son cancer du sein : ce n’est pas son organe, ce n’est pas son problème. Ainsi, après quelques mois de ce traitement, tous les marqueurs de la cancérogenèse, quiescents depuis six ans, repartent et signent une reprise du processus cancéreux : il faut choisir. Quand on a un certain âge ou a fortiori quand on a un cancer, il est plus important de maintenir quiescente la cellule que de traiter par des hormones une perte de calcium. Du reste, il existe des remèdes du type du frubiose calcique, qui ont fait leurs preuves depuis longtemps pour favoriser sans risque la calcification. L’effet cancérogène des hormones est connu depuis... 1936 ! Aussi, pourquoi les utiliser si généralement ? Pourquoi en permettre un tel usage ? Et tout à coup, vous voici « le français sur 3 atteint d’un cancer ! « Comme c’est bizarre, cette sinistre augmentation de la maladie ! » Mais non, tout à fait logique et prévisible avec tout ce qu’on ingère : médicaments, antibiotiques (mais ou même parmi les antibiotiques les plus fréquents, utilisés pour les jeunes enfants, il y a des cancérogènes et des mutagènes), avec des vaccins qui contiennent des enzymes, les uns faisant des maillons de nucléotides au hasard (ça en fait des mutations, un maillon de nucléotides), les autres contenant des enzymes qui coupent les acides nucléiques, avec les dérivés de la quinine que l’on vous conseille de prendre avant votre départ en vacances dans les pays chauds, les radiographies et échographies sans limite, dès l’époque où vous n’êtes qu’un embryon de quelques semaines. Les effets répétitifs et cumulatifs ne sont pas innocents, pas plus que les teintures à cheveux utilisés pendant des années, des crèmes solaires aux psoralènes (agent s’intercalant entre les chaînes des ADN et favorisant d’autant tous les dangers auxquels ils peuvent être soumis), les bonbons colorés, etc... Alors, me direz-vous, on ne peut plus vivre en paix ! On est menacé de partout ! Que faire ? Que boire ? J’ai mon idée, une idée bien précise que j’ai mis trente ans de dur travail à élaborer et qui se résume en deux points principaux : Exiger que soient mieux contrôlés tous les additifs alimentaires, tous les colorants, tous les médicaments. Exiger des tests fiables, les mêmes pour tous, sans dérogation aux vrais contrôles. Et pour ce faire, les contrôles devraient être faits objectivement par des services qui n’ont rien à attendre et rien à craindre d’une puissante maison ni d’un résultat donné. Contrôles anonymes, sous le couvert de sigles. La seconde mesure pour se prémunir contre tous les dangers qui menacent chacun de nous serait de faire, une ou deux fois l’an par exemple, des cures d’anti-cancéreux vrais, non toxiques. La moindre velléité de cancer, d’amorce de cancer, serait jugulée. Mais là, attention ! L’essentiel du débat réside ici. La notion d’anticancéreux varie. La plus fréquente, hélas, concerne les anti-cancéreux habituels, toxiques, généralement mutagènes et cancérogènes. Le choix morbide des poisons les plus violents Parce qu’un produit est un poison cellulaire, un poison pour les cellules cancéreuses comme pour les cellules saines, on va en faire un médicament anti-cancer ! On aurait pu penser, espérer que les scientifiques auraient enfin compris, depuis quarante ans qu’ils utilisent des molécules non spécifiques et toxiques, l’utilité de travailler avec des molécules capables de distinguer les cellules cancéreuses des cellules saines, de n’attaquer que les premières et d’épargner les secondes. Non, quarante années d’erreurs n’ont pas suffi : on va encore étudier d’autres poisons, gaspiller de l’argent, du temps, des vies. On n’a pas encore compris ! Je m’en doutais bien un peu, car dès que le sida a pointé son nez, on s’est précipité sur un autre poison, l’AZT. Avec ça, sur un organisme affaibli par la maladie, on a vite réglé tous les problèmes du malade, mais pas dans le sens où il pouvait l’espérer. Ainsi, il n’y a pas un médicament « à la mode » qui soit basé sur la sélectivité d’action. C’est toujours le pavé qui tue à la fois la mouche et l’amateur de jardins... Chez les mammifères, le processus est très semblable : la déstabilisation des gènes, sous l’effet (progressif et cumulatif) de diverses substances, provoque un déséquilibre, bénin au début. Mais, à ce point, il suffit d’un petit coup de pouce supplémentaire pour que la cellule se dérègle et bascule dans le camp des cellules cancéreuses. Lorsque la cellule est déstabilisée, tout concourt à ce que le phénomène s’auto-amplifie, l’extraordinaire réactivité nouvellement acquise provenant justement de cette déstabilisation. Certes, les substances capables d’amplifier la déstabilisation nous entourent de toute part et nous faisons peu, vraiment peu, pour les éliminer de notre entourage. Mais si, de temps en temps, ou en « période à risque », à des moments critiques, ou encore dès le début des premiers troubles (discernables par des analyses biologiques), on faisait des cures de molécules capables de refermer ces chaînes d’ADN trop ouvertes, on empêcherait le phénomène du cancer d’apparaître. La réceptivité, la sensibilité de la cellule n’est pas à sens unique, « vicieusement sélective » pour les seuls agents mauvais ! Elle répond aussi, et tout particulièrement, à certains agents qui sont capables de reconnaître cet état de déstabilisation et d’y porter remède. Dès lors, les choses rentrent dans l’ordre. Si tout cela est si simple, direz-vous, pourquoi depuis quarante ans nos cancérologues s’embourbent-ils dans des protocoles désastreux, contraignants et coûteux ? C’est que le cancer, dès son apparition, était entièrement attribué à des mutations, alors que l’on constate maintenant qu’il résulte de déséquilibres locaux ou structurels et métaboliques. C’est aussi que l’on ne savait pas chercher des molécules capables de refermer les chaînes déstabilisées, la conception à la mode n’ayant pas prévu cet aspect de la cancérologie. C’est aussi que, lorsqu’on s’est longtemps entêté dans une direction, avec toute l’arrogance que l’on sait, il est difficile de reconnaître que la route était mauvaise. De toute façon, les faits sont là. Ils sont si probants, si répétitifs, si élégants, que tergiverser n’a plus de sens. Vague combat d’arrière-garde pour tenter de sauver « l’honneur », si tant est qu’on puisse mettre son honneur à retarder l’avancée scientifique et la guérison des malades ! Non seulement notre stratégie possède une efficacité tout à fait remarquable dans le traitement des pathologies concernées mais, une fois de plus, du fait de leur absolue innocuité, nos substances sont à même de jouer un rôle préventif de tout premier plan. La sélectivité d’action thérapeutique est le mot-clé de ces phénomènes, le maître d’art de notre stratégie permettant une normalisation d’autant plus bénéfique qu’elle n’est pas toxique, pas agressive, contrairement à tout ce qui, jusqu’à présent, a été prévu pour combattre le cancer... ou les maladies virales. Les quelque 200 milliards de cellules qui, chaque jour, doivent se renouveler nécessitent un équilibre parfait. Traiter le mal (le cancer, le sida...) par le mal (des substances toxiques) est réellement une conception archaïque indigne d’une recherche moderne ! Monique et Mirko Beljanski Résumé d’un article paru dans Médecines Nouvelles n°94 août 1999 Beljanski gagne la reconnaissanceLe 27 septembre dernier, le jugement rendu dans le procès Beljanski marque sinon une totale reconnaissance des produits mis au point par le chercheur décédé (elle ne se fera, dans le cadre de la loi française, qu’après l’obtention de l’AMM), du moins une réelle avancée. La peine prononcée par le tribunal correctionnel de Créteil, en mai 2001, à l’égard de Monique Beljanski, 70 ans, veuve du biochimiste français Mirko Beljanski, et celles qui l’ont été contre les six prévenus (il y en avait quinze au départ) ont été considérablement atténuées. Il n’y a plus tromperie Madame Beljanski a été condamnée pour exercice illégal de la pharmacie ainsi que distribution, vente et publicité illicites de médicaments dépourvus d’autorisation de mise sur le marché (AMM). Il était difficile d’espérer le contraire. Mais ce qui est très important pour elle, comme pour ses coïnculpés et les malades, est le fait qu’elle a été relaxée du délit de tromperie portant sur la composition des produits et les risques de leur utilisation. La notion de tromperie était exclue, a précisé le tribunal, quels que soient les prévenus. Au chapitre principal du débat, l’arrêt explique que “si l’efficacité des produits Beljanski n’a pas été démontrée scientifiquement et a été controversée en particulier par l’Agence de recherche sur le sida, les études cliniques [...] ont montré une bonne tolérance des malades à ces produits, l’absence d’effets secondaires et de toxicité”. Les observateurs ont noté que la présidente du tribunal a prononcé cette relaxe avec une visible satisfaction. Comme, d’ailleurs, et c’est plus étonnant, le procureur lui-même ! Il était visible qu’un courant de sympathie allait vers les prévenus ! Ainsi, quelle que soit l’appellation qu’on décide de lui donner, ce jugement rend aux produits Beljanski toute leur crédibilité. Si, éventuellement, il devait y avoir par la suite comparution devant l’Ordre des médecins ou celui des pharmaciens, leur argumentation deviendrait difficile : ce jugement reconnaissant que l’effet des produits est en rapport avec ce qu’en attendent les patients. Et cette officialisation a tout le poids d’un jugement de tribunal en appel ! Madame Beljanski, on s’en souvient, avait été condamnée à dix-huit mois d’emprisonnement avec sursis en première instance par le tribunal correctionnel de Créteil le 21 mai 2001. La cour d’appel de Paris n’a maintenu que la peine de 30 000 euros d’amende. L’arrêt de la cour d’appel de Paris a supprimé toutes les peines d’emprisonnement prononcées en première instance, et maintenu simplement les peines d’amende, de 5 000 à 30 000 euros, donc allégées. Ainsi Gérard Weidlich qui, atteint depuis dix-huit ans d’un sida déclaré, est toujours vivant et en bonne santé, a été condamné à 5 000 euros d’amende (15 240 auparavant) “pour publicité illicite” à propos des produits qui, pourtant, l’ont sauvé. Mais il semble tout de même que son cri du coeur, lancé au cours du procès (“Si vous me condamnez au nom des lois [ce qui est maintenant le cas, NDLR], je vous demande de ne pas me condamner au nom de la morale...”) ait été entendu. Rappelons que Gérard Weidlich est président du CIRIS, association qui informe les malades sur les produits Beljanski. Le Dr Thadée Nawrocki, qui avait expérimenté les produits Beljanski sur une malade de l’hôpital de Brest - avec l’autorisation de celle-ci et du Conseil de l’Ordre -, et avait “participé aux recherches et à l’expérimentation à titre compassionnel”, a précisé la cour, lorsque les produits étaient fabriqués par Mérieux, a été condamné à 5 000 € d’amende (18 mois avec sursis et 30 000 € d’amende en première instance). Les six condamnés doivent verser solidairement 4 600 € à chacune des quatre parties civiles : le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens, la Ligue nationale contre le cancer, les associations Aides et Act Up. Ce qui scandalise prévenus et témoins ! Hélène BARBIER « Votre santé » n° 38 novembre 2002 Répondre à cet article |
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