Roselyne Morel
Née le 24/10/1951 à Chambéry.
Diplôme de médecine générale en juin 1978, Faculté de Xavier Bichat, Paris, suivi par le diplôme d’homéopathie de l’INH et le diplôme d’acupuncture et de réflexothérapie de l’AMENAB.
Interpellée dès ma première année d’installation en 1979 par des patients condamnés par la médecine officielle, je vais explorer toutes les voies non conventionnelles pour les aider à trouver des solutions de VIE (phyto et aromathérapie, nutrithérapie, micro immunothérapie, radionique médicale, thèses des chercheurs oubliés ou reniés...).
Etre médecin, c’est aider chacun à trouver de façon totalement autonome SA VOIE de guérison, qui ne peut être que dans le respect de ses choix, de ses croyances, de sa vie, et de son environnement.
Être mère en même temps, c’est œuvrer pour offrir à mes enfants une vie digne et respectueuse autant d’eux-mêmes que des autres et de la terre qui leur offre refuge.
C’est aussi informer des conséquences personnelles et collectives des solutions médicales qui nous sont proposées actuellement, et de la discrimination portée envers les thérapies non conventionnelles créatives indispensables à notre avancée.
Ces choix d’accompagnement, et mon intérêt avéré pour les thèses du Dr Hamer m’ont mises sous le collimateur du Conseil de l’Ordre, dont j’ai démissionné en 2005 pour me consacrer plus librement à la défense de la liberté de choix thérapeutique pour tout citoyen, notamment au sein de CAP-LC (www.coordiap.com), tout en poursuivant un travail d’accompagnement thérapeutique en tant que non médecin.
C’est dans cet esprit que l’évidence s’est faite de participer à l’action de ACECOMED.
Christian Portal
Je suis né le 2 juillet 1954, à Suresnes (92).
Mon cursus professionnel ne devait pas m’amener dans cette direction. En effet, je suis d’abord professeur d’éducation physique et sportive, métier que j’exerce toujours au lycée Louis Bascan à Rambouillet (F-78120).
Je me suis ensuite intéressé à l’écologie et en particulier dans une démarche d’autonomie. L’objectif étant d’assumer une compétence dans tous les domaines, alimentation (agriculture et cuisine), construction et aménagement des bâtiments et santé. Dans cette dernière partie, il m’a fallu creuser et chercher des moyens de me soigner.
En découvrant la médecine chinoise en 1984, je répondais à cette exigence. Pourtant, je découvris qu’il était plus aisé de soigner les autres que de se soigner soi-même ou de soigner sa famille. J’ai pourtant poursuivi des études de médecine traditionnelle chinoise de 1984 à 1994 avec le professeur Leung KokYuen et l’Université Européenne de Médecine Chinoise.
Souhaitant réunir les patients dans un grand mouvement de prise de conscience pour prendre sa santé en main, j’ai fait plusieurs tentatives pour créer cette dynamique pour une écologie de la santé.
Pensant trouver chez les Verts cette opportunité, j’ai rapidement été obligé de déchanter. En effet, ceux- ci confondent environnement et écologie, c’est à dire l’homme au milieu d’un espace qu’il faut domestiquer mais ménager avec cette idée complexe que l’homme est un élément de cette nature et qu’il doit composer avec elle s’il ne veut pas s’en exclure. Dans les discours des Verts, cela n’apparaît pas aussi clairement, mais dans la commission santé qui élabore le programme dans son domaine de compétence, une impasse est faite sur les solutions alternatives à la médecine chimique.
C’est à la suite de cette impasse que j’ai décidé d’organiser le colloque "Pour une médecine écologique". Celui-ci s’est fait contre l’avis officiel des Verts, même s’il a été soutenu par quelques militants convaincus et courageux. Il faut citer Jacques Boutault, maire du 2ème arrondissement de Paris et Annie Lamher son chef de cabinet qui ont apporté une aide précieuse à ce projet.
Actuellement, le collectif ACECOMED répond pleinement a cette démarche pour réunir toutes les énergies qui veulent promouvoir une autre façon de comprendre la santé.
Michel Van Wassenhoven
Dr Michel Van Wassenhoven est né à Bruxelles le 15 février 1948.
Diplômé en Médecine en Juin 1972, il s’intéresse très vite à l’homéopathie afin de soigner ses patients de manière plus douce, plus rapide et plus efficacement.
La défense de l’homéopathie pour ses patients devient très vite un centre de préoccupation qui l’amènera à fonder une Union Professionnelle pour la défense de l’homéopathie, à s’engager aussi au niveau Européen comme membre fondateur d’un Comité Européen de défense de l’homéopathie (ECH). Il y est aujourd’hui coordinateur du groupe recherche scientifique. Il représente, au sein de cette action, tous les médecins, vétérinaires, dentistes et pharmaciens Européens intéressés par l’homéopathie.
Ses engagements institutionnels l’ont amené à présider la commission d’enregistrement des médicaments homéopathiques en Belgique et à représenter la Belgique pendant le programme Européen COST B4 sur les médecines complémentaires.
Mais les problèmes de l’environnement qui peut nuire à la santé vont l’amener à s’engager aussi dans le mouvement écologiste Belge, principalement par l’intermédiaire de la commission Santé. Il sera ainsi co-auteur de la loi Belge sur les droits des patients et sur la reconnaissance des médecines alternatives en Belgique. Il sera aussi élu suppléant ECOLO au parlement européen pendant une législature.
Les liens entre l’homéopathie et l’écologie sont évidents. Restaurer l’homéostasie du corps et de l’esprit est le but recherché par la démarche homéopathique. Pour ce faire en homéopathie on utilise des médicaments dilués et donc non-polluants pour l’environnement. Ce sont d’ailleurs les seuls médicaments autorisés pour l’élevage biologique puisqu’ils ne laissent pas de résidus dans les aliments. Un médicament homéopathique est un médicament qui vise à induire une réaction des systèmes de défense du patient. Par ces traitements, les patients retrouvent un équilibre de santé global et naturel. Utilisée de manière intelligente par des mains expertes, elle permet des économies en santé publique notamment par la diminution d’autres thérapies « toxiques » comme les antibiotiques, les anti-inflammatoires et les calmants. Elle permet ainsi de diminuer la surcharge environnementale en produits résiduels du métabolisme humain ou animal de ces médicaments.
L’action ACECOMED exige le respect de la liberté de choix de traitements aussi bien pour les patients que pour les thérapeutes. Elle demande la reconnaissance de toutes les approches écologiques en médecine, y compris l’homéopathie.