Dossier Médecines non conventionnelles

 
  • dimanche 8 novembre 2020.
    1. Médecines alternatives, reconnaissance officielle en Belgique
    2. Liberté thérapeutique : un professeur de médecine en colère
    3. La liberté de choisir

    Médecines alternatives, reconnaissance officielle en Belgique

    Le 22 avril 1999, la Belgique a définitivement adopté une loi-cadre destinée à réglementer les médecines non-conventionnelles. Cette loi, déposée par le ministre belge de la Santé, Marcel Colla, prévoit la mise en place d’une Commission paritaire qui permettra de réglementer, dans un premier temps, l’homéopathie, l’acupuncture, la chiropraxie et l’ostéopathie.

    Cette loi, déposée par le ministre belge de la Santé, Marcel Colla, prévoit la mise en place d’une Commission paritaire qui permettra de réglementer, dans un premier temps, l’homéopathie, l’acupuncture, la chiropraxie et l’ostéopathie. Ces professions seront exercées de manière indépendante, certaines pourront être pratiquées par des non-médecins, à condition qu’ils aient suivi une formation de haut niveau et qu’ils respectent une déontologie professionnelle.

    C’est pourquoi le C.O.D.E.M.A. fait actuellement circuler une pétition pour le pluralisme thérapeutique, dans laquelle il exige :

    Le texte de cette pétition est à recopier ou photocopier et à retourner le plus tôt possible (sans date-limite) à C.O.D.E.M.A. (Collectif pour la Défense et l’Evaluation des Médecines Alternatives et Complémentaires) :

    La Grande Chouannière.

    72 170 Ségrie.

    Tél : 02.43.33.39.54.


    Liberté thérapeutique : un professeur de médecine en colère

    Dans la revue « Vous et les libertés » le professeur Bernard Herzog, professeur de médecine au C.H.U. de Nantes attaque le système médical actuel pour le peu de liberté qu’il laisse au malade.

    Vous n’avez plus la libre disposition de votre corps. De plus en plus, on vous impose de nouvelles règles sur la manière de vivre. Vous devez ressembler étrangement et avoir les mêmes dispositions que votre voisin, sinon vous êtes considérés comme des ingrédients de mauvais aloi, donc relevant de l’inquisiteur pour être purifiés par le feu du bûcher, du moins de la justice. Rassurez-vous, ce n’est guère déplaisant, on ne se fait rôtir qu’une fois. Vous pensez que ce que le viens d’écrire est ridicule. Cependant, vous le savez, pour le bien de votre santé, vous devrez suivre des règles bien précises, afin d’obtenir des remboursements de votre caisse d’assurance maladie. A défaut, vous serez désavoué et contraint de payer de votre poche. Plusieurs patients se plaignaient d’être appelés au téléphone vers 20 heures, par le secrétaire d’un centre de traitements des cancers, pour avoir à effectuer tel examen systématique, tel contrôle... ou devoir subir une intervention.

    « Ça me rappelle la Gestapo et les mauvaises heures du passé », me dirent quelques anciens. Cela a un autre nom désormais, plus soft : c’est le « suivi médical ». On s’occupe très bien de vous, en effet !

    Le contrôle périodique des véhicules est obligatoire. Eh bien, maintenant, on va vous obliger à foire contrôler régulièrement votre carcasse, suivant des dispositions légales, suivant des dispositions précises, desquelles peu importe comment vous en sortirez, pourvu que vous l’ayez fait. Ainsi, vous serez de très bons citoyens.

    Et ne réfléchissez surtout pas aux conséquences des sauces radiogènes ou autres sur votre organisme...

    In « Médecines nouvelles » n°100 1er trimestre 2001


    La liberté de choisir

    Nos autorités commencent, semble-t-il, à tirer les leçons de ces décisions de justice et des données scientifiques récentes sur la toxicité vaccinale. Consécutivement à un recours déposé par l’association ALIS auprès du Conseil d’Etat pour faire annuler une disposition de l’arrêté du 10 mai 2001 relatif aux règles de bonnes pratiques cliniques et biologiques en assistance médicale à la procréation, qui imposait au préalable la vaccination contre l’hépatite B chez la femme lorsque l’homme était porteur du virus, le ministère de la Santé a décidé de retirer le texte contesté. Dans ses nouvelles dispositions, cet arrêté ne présente plus le caractère contraignant sur le plan de la vaccination (arrêté du 19 juillet 2002, paru au Journal officiel du 31 juillet).

    Un autre arrêté du ministre de l’Intérieur, en date du 1er août 2002, vient de modifier celui du 6 mai 2000 fixant les conditions d’aptitude des sapeurs-pompiers. Dorénavant, le défaut de vaccination n’est plus un critère d’inaptitude, les vaccinations, dont le BCG et le vaccin hépatite B, perdent leur caractère obligatoire et sont simplement recommandées (Journal officiel, 24 août 2002).

    Tout en permettant à l’Etat de se décharger de toute responsabilité civile et pénale, ces deux arrêtés annoncent la levée prochaine et définitive de toutes les obligations vaccinales qui sont, comme les amendes et les peines d’emprisonnement, devenues illégales depuis la loi sur les droits des malades.

    Dorénavant, l’exclusion scolaire des enfants et le licenciement des professions paramédicales sont des abus de pouvoir que la justice ne pourrait que sanctionner.

    Lucien Abenhaïm, directeur de la Santé, semble être bien conscient de cette évolution inéluctable. N’a-t-il pas déclaré dans une interview accordée fin septembre dernier à 60 Millions de consommateurs que “Le temps du tout obligatoire pour la vaccination est révolu. Sauf quand un impératif collectif majeur s’impose, il faut laisser toute sa place au choix individuel. On ne doit pas protéger les gens contre leur gré.”

    Dr Marc VERCOUTERE « Votre santé » n° 38 novembre 2002

    Un article du site : Pour une médecine écologique
    https://medecine-ecologique.info/article.php3?id_article=265