Dans un remarquable reportage de l’émission médicale 36,9° de la Télévision Suisse Romande, on peut voir les effets très graves sur le psychisme des adolescents qui prennent ce médicament.
Ce médicament n’est pas utile pour soigner des maladies graves mais simplement pour éliminer les boutons d’acné. Bien sûr, nous savons tous que les jeunes peuvent souffrir de ce problème mais pour autant, doit-on leur faire prendre de tels risques ?
Ce médicament fait l’objet de grosses précautions s’il est prescrit aux jeunes filles qui doivent impérativement prendre une pilule contraceptive en même temps en raison des risques importants de naissances monstrueuses [1].
Il est également impliqué dans de nombreux suicides. Ceux-ci sont très certainement sous-estimés en raison du lien que l’on fait avec des motifs psychiques, de même que toutes les culpabilisations de l’entourage. Personne ne pense spontanément à faire un lien avec la prise d’un médicament contre l’acné.
Les autres signes sont l’agressivité, la dépression et la confusion mentale. De nombreux jeunes se plaignent de plus rien comprendre, même les choses simples ou logiques comme le sens des mots habituels. Les enseignants feront peut-être le lien avec des situations observées dans leurs classes.
Comment reconnait-on une personne qui prend du Roaccutane® ?
- Il s’agit le plus souvent d’un garçon en raison d’un risque qu’on ne veut pas faire courir aux jeunes filles.
- la peau est lisse et rouge comme si elle avait été ébouillantée et les lèvres sont boursoufflées et gravement gercées. Ce dernier symptôme les oblige à se lécher les lèvres et les enduire très fréquemment d’un protecteur pour lèvres.
Pour voir le reportage en deux parties, cliquez sur les images ci-dessous.
Mourir pour la peau 1ère partie
Mourir pour la peau 2ème partie
[1] La grossesse est une contre-indication absolue au traitement par isotrétinoïne (Cf. rubrique "Contre-indications"). La survenue, en dépit des mesures contraceptives, d’une grossesse au cours d’un traitement par isotrétinoïne ou dans le mois qui suit son arrêt, comporte un risque très élevé de malformations majeures chez le fœtus.
Source : Banque de données sur le médicament Thériaque.