Avant l’intervention du spécialiste médical de France2, Élise Lucet a commencé par rappeler que la vaccination de masse de 1976 aux États-Unis contre la grippe porcine qui a du être arrêtée en raison d’un grand nombre de syndromes de Guillain-Barré. Le risque actuellement évoqué est de 1 cas pas million. Dans ce type d’accidents, ce sont les adjuvants du vaccin qui sont le plus souvent invoqués.
Il y a actuellement un fait nouveau. A l’occasion de cette nouvelle vaccination, il apparaît, dans les médias conventionnels, cette question des adjuvants des vaccins qui sont restés très discrets jusqu’à lors. On apprend en effet deux choses :
- Les vaccins contiennent un nombre important d’adjuvants chimiques et fortement toxiques. Ce sont principalement de l’aluminium, du mercure, du formaldéhyde, des phénols, des antibiotiques et bien sûr, le matériel biologique en rapport avec l’agent contaminant et le support de culture [1].
- Parmi ces adjuvants les plus toxiques, on trouve des conservateurs mais aussi des stimulants de l’immunité sans lesquels les vaccins sont sans effet. On pensait que les vaccins fonctionnait grâce au matériel biologique atténué qui créait une réaction du corps or, sans poison pour stimuler l’immunité, le vaccin ne fonctionne pas. Cela n’empêche pas de vouloir proposer des vaccins allégés en adjuvants pour les femmes enceintes ! La question est : pourquoi faire, puisqu’à ce moment là ils perdent l’essentiel de leur efficacité ?
Les arguments essentiels reposent sur ce couple infernal culpabilité-peur.
Le premier consiste à montrer que l’absence de vaccination fait courir le plus grand risque aux personnes fragiles, bébés, femmes enceintes, cancéreux, asthmatiques, bronchiteux chroniques, etc. Dans ce contexte, il devient égoïste et moralement indéfendable de condamner à une mort quasi certaine toutes ces personnes fragiles contaminées par notre faute.
Face à la peur de la vaccination qui semble importante dans la population [2], les médias et en particulier jean-Daniel Flaysakier allument des contre-feux. Il s’agit de créer une peur beaucoup plus importante et sans commune mesure avec le précédent risque évoqué.
Outre le fait qu’un risque de 1 pour 1 million, soit sans doute très sous-évalué [3], ce journaliste-médecin se permet d’avancer un chiffre qui ne peut que faire froid dans le dos : la grippe A ferait de 500 à 1500 morts par million d’habitants, ce qui constitue un risque mille fois supérieur.
Quand on prend en compte ces chiffres sans les analyser plus que çà, il ne fait aucun doute qu’il faut réellement avoir peur de cette grippe et en tout cas, bien plus que de l’hypothétique accident vaccinal qui guette ceux d’entre nous qui auraient moins de chance que les autres. Tout cela serait bien justifié si on ne prenait pas la précaution de se livrer à un simple calcul.
Pour la population française, cette grippe fera de 30 000 à 90 000 morts !
On constate de suite que ce chiffre est sans commune mesure avec les annonces, même les plus catastrophiques, ni avec ceux de la grippe saisonnière dont la mortalité française tourne tout de même entre 4 000 et 6 000. Les chiffres annoncés par Jean-Daniel Flaysakier sont 15 fois supérieurs. Comment et surtout pourquoi annoncer, sans la moindre preuve, des chiffres pareils ?
Il faut absolument faire peur et, pour cela, ne pas hésiter à mentir !
Rappelons que depuis que cette grippe a commencé, les autorités médicales, tout au moins les plus raisonnables, montrent que :
- soit une grippe est peu contaminante et, dans ce cas, elle est souvent dangereuse. C’est le cas de la grippe aviaire.
- soit elle est très contaminante et, dans ce cas, elle est peu dangereuse. C’est le cas, pour l’instant, de la grippe A. Bien sûr, la situation peut toujours évoluer vers plus de mortalité mais ce n’est pour l’instant pas le cas.
Dans une société pseudo-démocratique, la peur et la culpabilité sont les deux moyens qui permettent de manipuler les masses, alors que seule l’éducation est le garant d’une vraie société démocratique. Le problème est qu’alors, les décisions des individus ne se font souvent pas dans l’intérêt des grands groupes économiques.