En France, lorsqu’on parle de médecine, il est d’usage d’opposer « la » médecine moderne « aux » médecines dites « parallèles » ou « alternatives ». Cette déformation du langage inclinerait à penser qu’il n’y a qu’une médecine scientifique et digne de ce nom, tandis que toutes les autres, qui sont nombreuses, représenteraient des tentatives plus ou moins douteuses reposant sur des théories suspectes. Elles seraient de ce fait sujettes à caution.
Un rapide recul historique nous permet (...)